Les réflexes archaïques sont des mouvements instinctifs que tous les êtres humains font dès la naissance. Ces réflexes sont importants pour le développement normal du système nerveux et ils sont considérés comme « des fondations » de la motricité. Ils sont généralement intégrés à l’âge de 1 an.
Ces réflexes sont à la base de tous les mouvements volontaires ultérieurs de l’enfant, tels que la coordination motrice fine, la posture, l’équilibre et l’orientation spéciale. Par conséquent, il est essentiel d’intégrer ces réflexes archaïques dans les apprentissages pour permettre aux enfants de développer des compétences motrices efficaces et des capacités d’adaptation optimales. Les intégrer dans les apprentissages peut aider les enfants à acquérir des compétences de base, telles que la concentration, la coordination des mouvements, la lecture et l’écriture, ainsi que la régulation émotionnelle et la compréhension sensorielle, cela peut également aider à remédier aux difficultés d’apprentissage, d’attention et d’hyperactivité rencontrées par certains enfants.
Pour que le développement du tout petit se déroule correctement, chaque réflexe doit émerger, avoir une phase d’activité puis s’intégrer, c’est-à-dire s’estomper afin de laisser la place aux autres réflexes archaïques puis aux réflexes posturaux perdurant toute la vie. Ce processus d’intégration des réflexes primitifs se termine à la fin de la première année de vie pour la majorité des réflexes, mais perdure jusqu’à environ 3 ans pour certains d’entre eux.
Cependant ce processus d’intégration peut s’interrompre pour des raisons variées ; il y aura alors mise en place de compensations par le corps afin que les mouvements puissent se réaliser. Mais il y aura alors un surcroit de travail pour certaines parties du corps qui engendrera de la fatigue, des tensions puis des douleurs, des difficultés d’apprentissage, etc….
Parmi les causes de non-intégration des réflexes, on peut citer :
Les signes de réflexes archaïques non intégrés :